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Son patrimoine

 La Tourraque

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On a pensé qu’il pourrait s’agir d’une borne milliaire gallo-romaine borne qui indiquait en milliers de pas la distance parcourue depuis la grande ville de l’Empire où débutait la voie. Un mille romain -mille pas- mesure 1472.5 mètres.

On a pensé aussi que cet édifice abritait un mausolée élevé pour contenir les cendres d’un personnage important de Labarthe.

Aujourd’hui, les historiens pensent plutôt qu’il s’agit d’un cénotaphe, un monument funéraire commémoratif en l’honneur d’un défunt ou d’une famille prestigieuse, sans corps à l’intérieur, élevé à côté des tombeaux comme il en existait de nombreux en France et dans l’empire romain.

Les Thermes

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Labarthe-Rivière est une ancienne station thermale.
Les eaux de Labarthe sont connues depuis l’occupation romaine puisque le captage principal (Source Livie) date de cette époque.
En 1912,le Dr E, Barthès écrit : « Ces sources captées dans le terrain cénomanien sont l’agglomération de plusieurs griffons en d’admirables bassins qui sont une merveille de l’art romain. »…
Quelques dates :
Le 26/06/1824 : Arrêté ministériel autorisant l’exploitation de deux établissements, l’un, propriété d’un Sieur Estrampes, étant alimenté par 2 sources dites « Grand Bassin » et de la « Fontaine Ferrugineuse »dite source de Baïgorrix , l’autre, propriété des Sieurs Cazaux et Chanfreau, alimenté par une source non dénommée (Source Livie ?).

1864 : Analyse de Filhol : «  L’eau sort à une profondeur assez considérable au dessous du sol et au fond d’un puits, d’où on l’extrait à l’aide d’une pompe. ».
12/12/1878 : Deuxième arrêté autorisant les héritiers Chanfreau : « à exploiter et à livrer au public pour l’usage médical, la source d’eau minérale qu’ils possèdent à Labarthe-Rivière. » On peut supposer qu’il s’agit de la source Livie.

1912 : Travaux de réfection sur l’établissement des Convènes (le deuxième établissement n’est plus en exploitation) et aménagement du bassin de captage de la source Livie. Il semblerait que le captage initial romain n’ait pas subi de modifications importantes jusqu’à cette époque. Les travaux consistent donc à nettoyer la source et à récupérer des griffons secondaires.

1920 : Réfection et nouvel aménagement des bassins. Un deuxième bassin, parallèle à la Source Livie est construit pour la Source Julie. En fait, il semble que cette source ne soit qu’une dérivation refroidie de la Source Livie.

4/11/1932 : Un compte rendu de visite effectuée par le Service des Mines donne une description du captage de la source Livie identique à ce que l’on peut voir en 1987 : la source Livie émerge dans un bassin rectangulaire (L=2,75m, l=1,70m, prof=1,60m sous le plan d’eau soit 2,40m sous le niveau du sol) et recouvert d’une voûte. L’accès à ce bassin est protégé par une antichambre de 1,00m de largeur, fermée elle-même par une porte en fer.

1944 : Achat de l’établissement par la commune de Labarthe. Pollution permanente sur les sources Alcalines et Julie.

1953 : Fin d’exploitation thermale de Labarthe.

1987 : L’établissement est transformé en salle communale. Sur le fronton de cet établissement trois noms de source sont gravés : Source Alcaline, Julie et Livie. L’ancienne buvette est située au pied de ce fronton, en contrebas du niveau du sol. L’accès au captage de la source Livie a été permis par l’ouverture de la porte en fer. En-dessous de cette porte on peut observer l’écoulement du trop-plein de la source Livie. L’accès à la source Julie n’a pas été possible, un écoulement est visible sous la porte. Derrière la porte « source alcaline » on peut voir d’anciennes canalisations. Au-delà du parc à 250 m environ de l’établissement, on peut voir la source de « Jouvence ».

Le Bédiaou

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Le Bediaou, aujourd’hui jardin public, était la place centrale du village. C’est là que se tenaient les assemblées de la population et les jours de foire.

Le projet du Maire fut de clôturer le Bédiaou par une murette le séparant de la voie publique. Ces travaux se montèrent à 16 000F.

Le Kiosque à Musique fut construit en 1939 afin de faire déclarer la commune comme station climatique. La même année, une piste de danse cimentée a été réalisée, ainsi que l’empierrement des allées du jardin public dont le sol était marécageux.

La Colonne de la République

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En 1889, Le conseil Municipal décida qu’un Monument commémoratif de la Révolution Française serait construit.

Le Monument fut inauguré le 14 juillet 1890. La colonne est érigée au-dessus d’un socle parallélépipédique dont les quatre faces latérales portent, gravé dans la pierre l’énoncé des principaux événements qui jalonnèrent l’histoire de la République.

Aux dates historiques de la Révolution et à la célèbre réplique de Mirabeau furent ajoutées les dates du 24 février 1848 et du 4 septembre 1870 et, au-dessous l’inscription : « Guerre 1939-1944 Libération du Comminges 27 août 1944 ». En 1989, une plaque fut ajoutée au pied du socle pour commémorer le bicentenaire de la Révolution. On peut lire ces mots gravés dans la pierre « Droits de l’Homme ».

La Halle

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Une Halle en bois fût construite en 1680.Elle est couverte de tuiles canal bâties sur des piliers de bois. Le 22 juillet 1866, il est urgent de réparer la Halle Communale. Cette construction n’a pas résisté aux injures du temps malgré plusieurs réparations.

Le 19 janvier 1883, les choses ont enfin évolué, depuis plus de vingt ans que l’on envisage de réparer cette Halle. Le bâtiment est donc reconstruit avec des piliers de pierre qui nécessitent 50 chevrons (le conseil municipal autorise d’abattre 50 châtaigniers). Le 29 novembre 1901, un charpentier-maçon de Labarthe-Rivière ferme trois des cotés de la Halle. La façade ouest reste ouverte pour permettre l’accès des chars dans le bâtiment.

En Novembre 1930, l’on procède à la fermeture de la Halle.

Le 19 octobre 1937, une décision municipale concerne les marchands forains ou artisans qui s’installent sous la Halle pour vendre leurs produits. Ils devront s’acquitter d’une taxe d 1 F par 24h.

Le 17 mai 1951, il est mentionné pour la première fois que la Halle est utilisée comme salle des Fêtes. Puis le 9 juin 1982, le pont -bascule fût démoli et à son emplacement sous cinq toits à doubles pentes furent construites les cuisines et dépendances de services.

Les derniers travaux ont été effectués en 2010.

Le Château de Labarthe-Rivière

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Le Château de Labarthe-Rivière était situé au Sud du Village actuel, au lieu dénommé « Le Château » sur le cadastre municipal. Il devait s’agir, à l’origine, d’un château-fort dont la construction remonterait au XIᵉ ou XIIᵉ S.
Le plan de la commune, comme photographie aérienne, dessine encore aujourd’hui très nettement l’emplacement du château limité par l’avenue Victor Hugo, ainsi que celui du rempart qui suivait l’actuel Chemin Camille Rigal et l’Avenue Edouard Branly. Il se situait en lieu et place de l’école actuelle.Le Château n’a pas été conservé. Ce château était flanqué d’une chapelle castrale, Notre-Dame-Du–Château.Il ne reste que le portail d’entrée.

L’Eglise Saint-Julien

Ce monument pose une énigme à laquelle il est impossible de répondre : depuis quand et en quel lieu existe-t-il un église à Labarthe-Rivière ? Le Pouillé de 1387 mentionne « L’Eglise de Labarthe-Rivière est de la présentation du prieur de Valentine ».
La première mention officielle connue de l’entretien de l’Eglise est datée du 13 juin 1752. Un rapport communal de 1821 donne une description du monument. Elle correspond assez exactement à celle de l’Eglise actuelle. Il semble ne faire aucun doute que l’Eglise a été reconstruite ou agrandie vers 1788.
Dès 1639, on trouve une note de l’église paroissiale Saint-Julien de Labarthe. Mais de quel Saint Julien s’agit-il ? Le Moyen Age vouait un culte particulier aux Martyrs, ce qui fait supposer qu’il s’agirait de Saint Julien de Brioude. C’était un soldat romain né à Vienne, il fut disciple de Saint Ferréol. Invité à quitter Vienne où sa foi était trop connue, il se rendit en Auvergne mais fut retrouvé par ses persécuteurs qui lui tranchèrent la tête et la rapportèrent à Vienne comme trophée. Ceci se passait vers 304.

L’Ecole

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Au XIXᵉ s, il y avait 2 « Maison d’Ecole » :
L’Ecole communale était située à l’emplacement de la maison portant aujourd’hui le n°9 de la rue Raymond Artigue, en face de la Mairie actuelle.
Quant à l’école privée, elle était située dans la rue Camille Rigal, on peut voir encore le petit bâtiment, avec ses 2 fenêtres à encadrement de brique rouge.
En 1850, une nouvelle école est construite. C’est aujourd’hui le bâtiment occupé par la Mairie et l’on peut encore voir l’inscription « Ecole ».

Le Pont-Bascule

Le 09 février 1873, le conseil Municipal décide l’installation d’un pont-bascule dans la commune. Le 30 mai 1875, il est reconnu qu’il rend de grands services pour le pesage des animaux de boucherie et la quantité de fourrage. Il peut être aussi utilisé par les habitants des communes voisines pour le pesage des veaux, vaches, cochons conduits au marché du jeudi à Saint-Gaudens.

En 1946, les tarifs sont les suivants : 10 F quelle que soit la nature de la pesée sauf veaux, bœufs ou porcs 12F.

Devenu caduc, le pont cessa d’être utilisé lorsqu’il ne fut plus en état. Il fut démoli en 1982.

Le Monument aux Morts

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En 1920, le conseil municipal décide de la construction d’un Monument à la mémoire des victimes de la Guerre. Il sera édifié Place de la République (actuelle place de la Marne).

En août 1921, une bordure en pierre de taille surmontée d’une grille en fer forgé est construite autour du Monument.

Le 11 novembre 1953, des travaux sont effectués afin d’améliorer la Place de la Marne pour donner à cette partie du village tout l’éclat que mérite le pieux souvenir. 43 noms y figurent. La population de Labarthe étant estimée à l’époque à un millier d’habitants soit environ 450 hommes. C’est donc à peu près 10% de la population masculine qui est resté sur les champs de bataille de la Première Guerre Mondiale. A ces chiffres, il convient d’ajouter huit noms des morts décédés lors de la Guerre 1939-1945.

En 2015, une stèle du Souvenir viendra compléter ce lieu de Commémoration pour le « Cessez le feu en Algérie » du 19 mars 1962.